GRÜNE in der Großregion gemeinsam gegen Atomenergie

[12/2023] 1986, im Jahr der Reaktorkatastrophe von Tschernobyl, wurde das französische Atomkraftwerk Cattenom in Betrieb genommen. 37 Jahre später plant die französische Regierung nun eine Renaissance der Atomenergie und den Bau von 6 bis 14 weiteren Reaktoren im Land.

Als GRÜNE Vertreter*innen aus der Großregion und dem DE-FR-LU Dreiländereck, denen ein gutes Verhältnis und die Zusammenarbeit zwischen unseren Ländern wichtig ist, sprechen wir uns geschlossen gegen den Bau neuer Reaktoren auf dem Gelände des Kraftwerks Cattenom und in der Grenzregion aus!

Natalie Cramme-Hill, Landesvorsitzende von BÜNDNIS 90/DIE GRÜNEN Rheinland-Pfalz erklärt: „In der Bundesrepublik Deutschland haben wir gerade nach jahrzehntelangem Kampf die letzten drei Atomkraftwerke vom Netz genommen. Die Versorgungssicherheit ist dennoch gegeben: Schon jetzt erzeugen wir die Hälfte unseres Strombedarfs aus Erneuerbaren Energien. Wir werden diesen Anteil in den nächsten Jahren massiv steigern.

Als GRÜNE in der Großregion verbindet uns die Überzeugung: Atomkraft ist keine Zukunftstechnologie. Sie ist und bleibt eine Hochrisikotechnologie mit unbeherrschbaren Folgen für Mensch und Umwelt. Neben der Störanfälligkeit der Technologie ist die Endlagerfrage der radioaktiven Abfälle weiterhin ungeklärt. Wir rufen den Französischen Präsidenten Emmanuel Macron dazu auf, gemeinsam in sichere und zuverlässige Erneuerbare Energien zu investieren. Nur so wird Europa dauerhaft unabhängig von der Lieferung fossiler Energien und brennbaren Urans.“

Uta Sullenberger, Landesvorsitzende BÜNDNIS 90/DIE GRÜNEN Saarland, mahnt: „Die Reaktoren in Cattenom sind in der Vergangenheit häufig durch Pannen aufgefallen. Die Öffentlichkeit hat davon meist erst spät erfahren. Die Reaktoren stellen ein Sicherheitsrisiko auch für die Saarländerinnen und Saarländer dar. Angesichts dieser Pannenserie ist jede Idee einer Erweiterung nicht vermittelbar. Die Lösung kann nur ein Ausstieg aus der Atomenergie und ein Umschwenken auf Erneuerbare sein.“

Eliane Romani, Co-Vorsitzende der Fraktion „Les Écologistes“ im Rat der Region Grand Est: „Die Region Grand Est muss ihre Zukunft vorbereiten, indem sie eine tatsächliche Energiesouveränität sicherstellt und das geht nicht mit Atomkraft. Der für den Betrieb des AKW Cattenom und anderer AKWs benötigte Brennstoff Uran kommt aus anderen Ländern, darunter auch Länder, die mit Putin befreundet sind (Kasachstan, Usbekistan). Diese Abhängigkeit muss ein Ende haben. Nehmen wir unser Schicksal und die Energiefrage selbst in die Hand. Investieren wir massiv in Energieeinsparung und -effizienz sowie in erneuerbare Energien. Es ist an der Zeit!“

Djuna Bernard und Meris Sehovic, Parteivorsitzende von déi gréng, der Grünen Partei Luxemburgs: „Atomkraft ist zu teuer, zu schmutzig und zu unsicher. Für die schnelle Dekarbonisierung unserer Energiesysteme ist sie deshalb gänzlich ungeeignet. Jeder der vier Cattenom-Reaktoren ist eine existenzielle Bedrohung für den Staat Luxemburg. Wir lehnen deshalb neue Reaktoren im französisch-luxemburgischen Grenzgebiet, wie sie sich der Bürgermeister von Cattenom wünscht, entschieden ab. Wir verurteilen die politischen Bemühungen des französischen Präsidenten, alle Verfahren im Zusammenhang mit der Atomenergie, einschließlich der nuklearen Sicherheit, zu vereinfachen und zu beschleunigen. Diese Strategie geht eindeutig zu Lasten der Sicherheit der französischen Atomanlagen und hat somit Auswirkungen auf sämtliche Nachbarländer. Wir werden alle zur Verfügung stehenden Mittel mobilisieren, um dagegen vorzugehen. Die Zukunft der Energie sind die Erneuerbaren!“

Unterzeichnet von:

Natalie Cramme-Hill, Landesvorsitzende von BÜNDNIS 90/DIE GRÜNEN Rheinland-Pfalz

Uta Sullenberger, Landesvorsitzende BÜNDNIS 90/DIE GRÜNEN Saarland

Eliane Romani, Co-Vorsitzende der Fraktion „Les Écologistes“ im Rat der frz. Region Grand Est

Djuna Bernard und Meris Sehovic, Co-Vorsitzende der Grünen Partei Luxemburgs (déi gréng)

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Les Verts de la Grande Région unis contre l’énergie nucléaire

En 1986, l’année de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, la centrale nucléaire française de Cattenom a été mise en service. 37 ans plus tard, le gouvernement français prévoit désormais une renaissance de l’énergie nucléaire et la construction de 6 à 14 nouveaux réacteurs dans le pays.

En tant que représentant.es des Verts de la Grande Région et du pays des trois frontières DE-FR-LU, fermement attaché.es à la bonne entente et à la coopération entre nos pays, nous nous prononçons de manière unie contre la construction de nouveaux réacteurs à Cattenom et dans la zone frontalière !

Eliane Romani, Co-Présidente du groupe Les Écologistes à la Région Grand Est : « La Région Grand Est doit préparer son avenir en assurant véritablement sa souveraineté énergétique, ce que le nucléaire ne fait pas. Actuellement, l’uranium nécessaire au fonctionnement de la centrale nucléaire de Cattenom et des autres provient de pays étrangers, dont certains amis de Poutine (Kazakhstan, Ouzbékistan). Cette dépendance doit cesser. Prenons en main notre destin et la question de l’énergie. Investissons massivement dans la sobriété et l’efficacité énergétique ainsi que dans les énergies renouvelables. Il est temps ! »

Natalie Cramme-Hill, présidente du parti BÜNDNIS 90/DIE GRÜNEN de Rhénanie-Palatinat, explique : « En République fédérale d’Allemagne, nous venons de débrancher les trois dernières centrales nucléaires après des décennies de lutte. La sécurité d’approvisionnement est néanmoins assurée : nous produisons déjà la moitié de nos besoins en électricité à partir d’énergies renouvelables. Nous augmenterons massivement cette part dans les années à venir.

En tant que VERTS dans la Grande Région, nous avons la même conviction : L’énergie nucléaire n’est pas une technologie d’avenir. Elle est et reste une technologie à haut risque avec des conséquences incontrôlables pour l’homme et l’environnement. Outre la vulnérabilité de cette technologie, la question du stockage définitif des déchets radioactifs n’est toujours pas résolue. Nous appelons le président français Emmanuel Macron à investir ensemble dans des énergies renouvelables sûres et fiables. C’est la seule façon pour l’Europe de devenir durablement indépendante de la fourniture d’énergies fossiles et d’uranium combustible. »

Uta Sullenberger, présidente du parti BÜNDNIS 90/DIE GRÜNEN de la Sarre, met en garde : « Par le passé, les réacteurs de Cattenom se sont souvent fait remarquer par des pannes. Le public n’en a généralement eu connaissance que tardivement Les réacteurs représentent un risque pour la sécurité, y compris pour les habitants de la Sarre. Au vu de cette série de pannes, toute idée d’extension est impossible à faire passer. La solution ne peut être que l’abandon du nucléaire et le passage aux énergies renouvelables. »

Djuna Bernard et Meris Sehovic, Co-présidents du parti vert luxembourgeois (déi gréng) : « L’énergie nucléaire est trop chère, trop polluante et trop dangereuse. Elle est donc totalement inappropriée pour la décarbonisation rapide de nos systèmes énergétiques. Chacun des quatre réacteurs de Cattenom représente une menace existentielle pour l’État luxembourgeois. Nous nous opposons donc fermement à de nouveaux réacteurs dans la zone frontalière franco-luxembourgeoise, comme le souhaite le maire de Cattenom. Nous condamnons les efforts politiques du président français visant à simplifier et à accélérer toutes les procédures liées à l’énergie nucléaire, y compris la sécurité nucléaire. Cette stratégie se fait clairement au détriment de la sécurité des installations nucléaires françaises et a donc des répercussions sur l’ensemble des pays voisins. Nous mobiliserons tous les moyens à notre disposition pour nous y opposer. L’avenir de l’énergie, c’est le renouvelable ! »

Signataires :

Eliane Romani, Co-Présidente du groupe Les Écologistes à la Région Grand Est,

Natalie Cramme-Hill, Présidente des écologistes (BÜNDNIS 90/DIE GRÜNEN) du Land de Rhénanie-Palatinat

Uta Sullenberger, Présidente des écologistes (BÜNDNIS 90/DIE GRÜNEN) du Land de Sarre

Djuna Bernard & Meris Sehovic, Co-présidents des écologistes du Luxembourg (déi gréng)